photo jean maro

Savoir-faire

Dans les yeux
de Jean Maro.

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Vieilli, raffiné,
inoubliable moment.

Chaque gorgée de vin transporte les sens dans un voyage parfumé,
capturant l'essence du terroir.

homme dans les vignes
photo de Jean Maro dans les vignes avec une montagne en arrière plan

FAQ dans les yeux de Jean-Maro

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Interview de nos vignerons.

portrait d'un vigneron

Le secret ? Sa vigne, on la chouchoute !

Frédéric Produit a un regard direct. En ce mois de mai, son visage est déjà tanné par le soleil. Il semble un peu méfiant lorsqu’on l’interviewe. Mais dès que l’on parle de la vigne, son regard s’éclaire et il respire la passion.

Frédéric est viticulteur et pour lui, ce mot résonne fort : c’est un métier ! C’est son métier. Il a fait un apprentissage au Domaine du Grand Brûlé. Un des moments les plus forts de sa carrière est le jour où il a reçu ses vignes, un hectare qui appartenait à ses parents et à ses grands-parents. Aujourd’hui il travaille cette terre avec l’aide de son épouse et de ses parents. Lui s’en occupe en parallèle de son autre métier aux remontées de la station d’Ovronnaz. Car si la vigne le passionne, il est difficile de ne vivre que de cela, c’est beaucoup de risques.

 

« Je suis né dedans. Mes grands-parents et mes parents faisaient cela. Parmi mes deux frères, je suis le seul qui ait croché. On travaillait les mercredis après-midi, les weekends. J’aimais cela. J’ai aujourd’hui deux enfants. L’un d’entre eux, Romann, a l’air d’avoir le goût de la terre ! Il ne rechigne jamais pour donner un coup de main ! »

 

Ce passionné n’hésiterait pas un seul instant, malgré le climat changeant, malgré les risques, malgré l’administration parfois trop bureaucratique, ce métier il le choisirait à nouveau aujourd’hui !

 

« On apprend à travailler avec les conditions climatiques. C’est la nature qui décide. Quand le froid arrive, on ne sait pas ce qui va se passer et il faut accepter. L’hiver c’est le soin de la coupe, il fait froid, il faut y aller, mais ici, nous ne sommes pas frileux. En cette période, on travaille la feuille. Puis on suit avec attention jusqu’aux jours des vendanges. Il faut rester attentif. Certains terrains vont mieux à d’autres cépages. Puis certaines maladies peuvent arriver très vite. Un peu d’inattention et on peut perdre sa vigne. »

Le secret ?

« La vigne il faut la chouchouter ! »

portrait d'un vigneron
portrait d'un vigneron

La nature dans le sang.

Cédric Dorsaz est un homme grand, solide. Son visage est carré mais son regard est doux et il pourrait exprimer une légère timidité.

Son épouse et lui gèrent un domaine de 5 hectares. Pourtant il travaille à 100 % pour la commune. Ce ne serait pas le travail qui manque puisque le couple engage 3 employés.

« C’est difficile de vivre de la vigne seulement. Il suffit qu’il y ait un coup de froid et l’on perd beaucoup » témoigne-t-il.

Le soir, les vacances et les week-ends sont destinés à la vigne. Il raconte : « Mon père et mon grand-père avaient des vignes ». Quand il était enfant, il passait son temps à aider sa famille :

« J’aimais ça, oui ! ».

Depuis, cette passion ne l’a pas quitté.

 

Il décrit l’attention permanente qu’exige le métier : « Chaque année on apprend de nouvelles choses, on doit laisser juste la bonne quantité de raisins pour qu’ils mûrissent bien. Le savoir, c’est de bien observer sa vigne, de comprendre ce qui se passe avec le temps, de tenir compte des changements de l’année d’avant. Nous venons de passer en culture enherbée pour des raisons environnementales. Ce type de modification nous demande d’être attentifs à ce que cela change pour la vigne. »

 

Son deuxième travail de fonctionnaire à la commune n’a absolument rien de routinier. Il s’occupe de l’entretien des chemins pédestres, des chemins de raquette ou encore des pistes de ski de fond.

« Moi ce que j’adore c’est le contact avec la nature, je ne vais pas me mettre devant la télé. Je vis dehors ». Un métier à arpenter la montagne, à sortir à 3 heures du matin parfois, par des dix ou quinze degrés négatifs en plein hiver ou sous le soleil harassant en été, à construire des barrières, des ponts. Cette habilité lui vient de son premier métier, menuisier.

 

On sent l’attachement à la nature, à la région. Lorsque je lui demande s'il s'émeut encore de la beauté des paysages. Il dit : « Nous sommes au cœur du vignoble, c’est magnifique ! La nature, on la voit. On l’admire toujours. Il y a deux semaines, j’ai fait la barrière au bout de la pointe de l’Ardève, je suis resté assis sur le banc et j’ai admiré la vue. Merveilleux. »

portrait d'un vigneron
portrait d'une vigneronne

Vigneronne malgré elle.

Mauricette Schmidli affiche un sourire malicieux lorsque nous commençons à parler de viticulture. « Je ne suis ni viticultrice ni passionnée », affirme-t-elle d'emblée. Pourtant, son histoire est intimement liée au vignoble de Chamoson. Elle raconte :

« Mes parents avaient beaucoup de vignes, à l’époque tout le monde avait des vignes. »

C’est sa maman qui s’en occupait avec l’aide de ses enfants. « Lorsque j’étais petite, je rageais, on était aux vignes lors des congés et on voyait les copains qui passaient. Ces vignes je n’en voulais pas. Toute petite je disais : -en tout cas, je n’aurai jamais de vigne ! »

 

Mais alors comment se fait-il qu’aujourd’hui en plus d’un métier à plein temps elle cultive du raisin ? Elle me désigne avec son index une jolie maison jaune en bordure du village de Chamoson entourée de vignobles.

« J’ai racheté la maison de mon oncle, il y a plus de 30 ans. Il devait en garder l’usufruit de la vigne : mais comme il est décédé un an après, j’ai hérité de la vigne aussi. »

 

Dans son discours, on sent pourtant que le soin et l’attention de la viticulture sont bien ancrés en elle :

 

« Quand on s’occupe de vigne, nous n’avons parfois pas le choix, en mai, cela pousse et là nous devons tailler le soir et le samedi jusqu’à tard, mon ami et moi. Parce que nous avons cette mentalité : nous n’aimons pas quand une vigne n’est pas entretenue. Cela ne se fait pas. Nous nous rendons compte que, parfois, après nos journées respectives, nous n’avons pas envie d’aller cultiver encore. Mais sortir même une demi-heure, cela nous fait du bien, cela nous vide la tête, on se sent bien après. »

 

Et quand on lui demande si elle est attachée à cette région, elle répond d’un éclat de rire, comme si cette question était absurde :

« Ah mais Chamoson ! » et ajoute avec douceur : « On y est bien là, je suis née ici ! »

Mauricette Schmidli incarne parfaitement la tradition viticole de Chamoson, alliant un héritage familial et une passion née du cœur. Sa dévotion pour ses vignes et son amour pour sa région sont une véritable source d'inspiration.

portrait d'une vigneronne
portrait d'un vigneron
Frédéric Roduit a un regard direct. En ce mois de mai, son visage est déjà tanné par le soleil. Il semble un peu méfiant lorsqu’on l’interviewe. Mais dès que l’on parle de la vigne, son regard s’éclaire et il respire la passion. Frédéric est viticulteur et pour lui, ce mot raisonne fort : c’est un métier ! C’est son métier.
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Mauricette Schmidli affiche un air rieur. Je me prépare à parler avec elle de viticulture. Dès le début de l’entretien, elle me dit n’être ni viticultrice ni passionnée. Elle raconte : « Mes parents avaient beaucoup de vignes, à l’époque tout le monde avait des
vignes. » C’est sa maman qui s’en occupait avec l’aide de ses enfants.
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Cédric Dorsaz est un homme grand, solide. Son visage est carré mais son regard est doux et il pourrait exprimer une légère timidité. Son épouse et lui gèrent un domaine de 11 hectares. Pourtant il travaille à 100 % pour la commune. Ce ne
serait pas le travail qui manque puisque le couple engage 3 employés.
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Frédéric Roduit a un regard direct. En ce mois de mai, son visage est déjà tanné par le soleil. Il semble un peu méfiant lorsqu’on l’interviewe. Mais dès que l’on parle de la vigne, son regard s’éclaire et il respire la passion. Frédéric est viticulteur et pour lui, ce mot raisonne fort : c’est un métier ! C’est son métier. Il a fait un apprentissage au Domaine du Grand Brûlé. Un des moments les plus forts de sa carrière est le jour où il a reçu ses vignes, un hectare qui appartenait à ses parents et à ses grands-parents. Aujourd’hui il travaille cette terre avec l’aide de son épouse et de ses parents. Lui s’en occupe en parallèle de son autre métier aux remontées de la station d’Ovronnaz. Car si la vigne le passionne, il est difficile de ne vivre que de cela, c’est beaucoup de risques.
« Je suis né dedans. Mes grands-parents et mes parents faisaient cela. Parmi mes deux frères je suis le seul qui ait croché. On travaillait les mercredis après-midi, les weekends. J’aimais cela. J’ai aujourd’hui trois enfants. L’un d’entre eux, Romann a l’air d’avoir le goût de la terre ! Il ne rechigne jamais pour donner un coup de main ! »
Ce passionné n’hésiterait pas un seul instant, malgré le climat changeant, malgré les risques, malgré l’administration parfois trop bureaucratique, ce métier il le choisirait à nouveau aujourd’hui !
« On apprend à travailler avec les conditions climatiques. C’est la nature qui décide.Quand le froid arrive, on ne sait pas ce qui va se passer et il faut accepter.L’hiver c’est le soin de la coupe, il fait froid, il faut y aller, mais ici, nous ne sommes pas frileux. En cette période, on travaille la feuille. Puis on suit avec attention jusqu’aux jours des vendanges. Il faut rester attentif. Certains terrains vont mieux à d’autres cépages. Puis certaines maladies peuvent arriver très vite. Un peu d’inattention et on peut perdre sa vigne. « .  Le secret ? « La vigne il faut la chouchouter ! »

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